Ne nous libérez pas, on s’en charge

Publié dans Casse-rôles, n° 15, février-avril 2021

Ce livre, c’est, par des femmes, pour les femmes (mais aussi pour les hommes), une mise à disposition, en un fort volume, d’informations historiques renouvelées du féminisme au pluriel qui s’est manifesté sur plus de deux siècles ; sont évoquées plus ou moins longuement tricoteuses, pétroleuses, émeutières, queer, éducatrices, journalistes et autres militantes ; il s’agit de dire là le potentiel révolutionnaire des femmes et leur volonté d’autonomie. Parce que ce livre est touffu, il sera facile de nous critiquer nombre d’« oublis », des noms, des dates, des faits, etc.

1789

Ce n’est pas seulement la famine et la misère qui propulsèrent les femmes de la Grande Révolution en tête des manifestations ; en 1792, Théroigne de Méricourt (1762-1817) invitait les femmes à former un corps armé, liant ainsi l’exercice de la violence à l’égalité politique.
De son côté, Olympe de Gouges (1748-1793), autrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, écrivait que si « la femme a le droit de monter à l’échafaud ; elle doit également avoir celui de monter à la tribune. » Elle sera guillotinée.
Le pouvoir napoléonien, récupérant le mouvement révolutionnaire, ancra la puissance patriarcale dans le Code civil de 1804 en imposant, dans la durée, le « despotisme marital ».
C’est dans la foulée des écrits de Saint-Simon (1760-1825) et d’Enfantin (1796-1864) que fut relancée l’action pour l’émancipation féminine avec la création, en 1832, par les saint-simoniennes de La Femme libre, journal dirigé, financé et organisé exclusivement par des femmes, et qui se situe dans une « démarche de prise de parole et d’écriture » exclusivement féminine ; cette publication sera animée par Désirée Véret (1810-1891), couturière, et Marie-Reine Guindorf (1812-1837), lingère. Elles prenaient la suite du militantisme de la journaliste Eugénie Niboyet (1796-1883).
« Avec l’affranchissement de la femme viendra l’affranchissement du travailleur », pouvait-on lire en exergue de La Femme libre. L’indépendance économique de la femme est mise en avant comme outil de son émancipation ; un texte de Claire Démar est adressé au peuple (1799-1833) pour « ne pas se penser qu’au masculin ».
Bien sûr, Flora Tristan (1803-1844) n’est pas oubliée quand elle affirme que « l’homme le plus opprimé peut opprimer un être qui est sa femme ; elle est le prolétaire du prolétaire lui-même ».

1848

Les ouvrières de 1848 s’engagèrent pleinement dans la révolution de Février, mettant tous leurs espoirs dans l’avènement de la Deuxième République. Mais c’est la bourgeoisie qui s’installa au pouvoir et qui, en juin, fit massacrer les ouvriers parisiens aspirant à une république sociale. La demande égalitaire des femmes restait inaudible : les mentalités n’étaient pas mûres – priorité à la hiérarchie des luttes – ; par ailleurs, il s’affirmait que le droit de vote des femmes aurait favorisé l’influence du clergé. Ce à quoi elles tentèrent de remédier par diverses actions associatives.
Parmi les antiféministes qui se distinguèrent alors, citons Proudhon pour qui la femme ne pouvait être que « ménagère ou courtisane ». Reprenant sa formule, « La propriété, c’est le vol », Henriette, une artiste, répondit qu’« en amour, la propriété, c’est le viol ».
De son côté, la lingère, puis institutrice, Jeanne Deroin (1805-1894), dans La Voix des femmes, n° 7, du 27 mars 1848, écrivait :
« On a proclamé la liberté, l’égalité et la fraternité pour tous. Pourquoi ne laisserait-on aux femmes que des devoirs à remplir sans leur donner les droits de citoyennes ? Seront-elles dispensées de payer les impôts et d’obéir aux lois de l’État ? »
Le coup d’État du 2 décembre 1851 fermera encore quelques portes, mais en ouvrira d’autres.
En 1863, dans Le Vrai Livre des femmes, Eugénie Niboyet dénonce la réalité sociale : « Les filles du peuple sont privées d’éducation et cantonnées dans des professions où elles sont surexploitées ; et les filles de la bourgeoisie, élevées sur les “genoux de l’Église”, sont prises dans des stratégies matrimoniales. »
À cette période, la problématique féminine n’étant pas considérée par la police comme politique, les femmes en profitent pour prendre la parole dans des réunions populaires ; le néologisme « oratrice », défendu par la journaliste André Léo (1824-1900), fait son apparition.
Même si la participation réelle des femmes à la vie politique est toujours remise à plus tard, cette irruption des femmes dans le débat public durera jusqu’à la Commune de Paris.
En oubliant beaucoup de ces pionnières, on relèvera les noms de Paule Minck (1839-1901), de Maria Deraismes (1828-1894), de Nathalie Lemel (18261921), d’Élisabeth Dmitrieff (1851-1910 ou 1918), de Louise Michel, bien sûr. On aurait eu plaisir de voir cité Virginie Barbet, une Lyonnaise dans l’Internationale, livre édité par Claire Auzias en 2009 à l’Atelier de création libertaire sur cette militante dont on ne connaît ni la date de naissance ni celle de sa mort.
Dans ce livre, fait assez rare, on parle de l’insurrection de La Martinique de 1870 avec Lumina Sophie, dite Surprise (1848-1879), et, depuis le début, il est fait allusion à des féministes hostiles à la violence ; ce ne fut pas le cas de Louise Michel qui revêtit l’uniforme et fit usage de ses armes pendant la Commune.
Après la Commune, la IIIe République verra au pouvoir des monarchistes et des républicains, certes très modérés, mais influencés par le moralisme de l’Église catholique.
Cependant, « la parole “sur” les ouvrières reprend avec la tenue d’un premier congrès ouvrier en 1876 », et cela avec une nouvelle figure : Hubertine Auclert (1848-1914) qui s’engage avec passion pour le droit de vote des femmes. Le livre parle à son propos de désobéissance civile, il ne rappelle pas son acte de briser une urne et d’assumer son geste devant la presse et les autorités, mais la une, en couleur, du Petit Journal du 17 mai 1908, est reproduite. Par ailleurs, le refus d’Hubertine Auclert d’être recensée est dûment évoqué : « Si nous ne comptons pas, pourquoi nous compte-t-on ? »
L’époque notera l’intervention de Victor Hugo écrivant : « Il y a des citoyens, il n’y a pas de citoyenne. C’est là un état violent, il faut qu’il cesse. »

1900

Le mouvement féministe semble connaître une période d’effervescence autour de 1900 où pèsent encore un catholicisme rétrograde et un scientisme misogyne, alliés au retard culturel du monde rural ; entre 1890 et 1900, cependant, une quinzaine de publications féministes sont éditées et des « femmes nouvelles » s’imposent à côté d’anciennes comme Séverine (1855-1929) qui avait collaboré au Cri du peuple de Jules Vallès. Le journal La Fronde qui met en avant une « propagande par le fait en matière de féminisme » veut rivaliser avec les grands titres de l’actualité générale ; il est l’œuvre de Marguerite Durand (1864-1936) et conçu, rédigé et fabriqué par des femmes ; les dix-sept typographes et compositrices se verront même condamnées pour travail de nuit. De quotidien, pendant cinq ans, le journal deviendra mensuel puis disparaîtra en 1905 pour des raisons économiques.
Lors de conférences, Gabrielle Petit (1861-1952), journaliste, d’origine paysanne, autrice des Conseils d’une mère, préconisera des moyens pratiques pour éviter grossesses et maladies vénériennes. Elle ira, par ailleurs, plusieurs fois en prison pour ses positions antimilitaristes.
Nelly Roussel (1878-1922), journaliste, défendra l’idée de libre maternité et, plus tard, « un front unique des femmes contre le masculinisme ».
Madeleine Vernet (1878-1949), éducatrice, plaidera pour l’amour libre.
Hélène Brion (18821962), institutrice, lancera : « Femme, ose être. » En 1917, elle sera suspendue et emprisonnée pour propagande défaitiste.
Hubertine Auclert, dans Le Radical, proposera de féminiser la langue.
Madeleine Pelletier (1874-1939), refusait, quant à elle, toute marque de féminité, prônait le droit à l’avortement, la destruction de la famille (« petite monarchie absolue ») et une éducation virile pour les filles. Elle était médecienne généraliste.
L’importance de l’indépendance financière est toujours revendiquée et le « salaire d’appoint » plus que désapprouvé.
Après l’hécatombe masculine de 14-18, pendant laquelle les femmes ont montré leurs capacités et leur maturité civique, qu’en est-il ?
En Guadeloupe, en octobre 1918, paraît le n° 1 de L’Écho de Pointe-à-Pitre « pour le développement du féminisme et la défense des classes laborieuses ». Pour les Antillaises, la condition des femmes est restée celle de l’esclavage.
Les espoirs de la Révolution russe va polariser la séparation entre les ouvrières, partisanes d’abord de la lutte de classe, et les bourgeoises.
« Ni bourgeoises ni prolétaires, femmes d’abord ! », proclame Marthe Bray (1884-1949). Cependant, le Sénat, misogyne et antiféministe, fera encore longtemps obstruction au vote féminin.
Pour lutter contre la dénatalité, pour cause de guerre, sera votée la loi du 31 juillet 1920 qui réprimera la propagande anticonceptionnelle et l’avortement. Nelly Roussel en appelle à la « grève des ventres ».
Et, plus tard, le décret-loi du 29 juillet 1939, « relatif à la famille et à la natalité française », aura pour but le repeuplement de la France ; il aggravera les peines sanctionnant l’avortement. Il est rappelé que, sous le régime de Vichy, Marie-Louise Giraud, née en 1903, sera guillotinée en 1943 pour avoir pratiqué des avortements.
Louise Weiss (1893-1983) s’illustrera par une nouvelle créativité militante et féministe en organisant des manifestations où des femmes s’enchaîneront et feront des feux de joie.
À partir de 1916, Lucie Cousturier (1876-1925) montrera la communauté d’intérêts qui réunit féministes blanches et hommes noirs (Des inconnus chez moi) ; de même, que l’anticolonialiste Andrée Viollis (1870-1950) qui pratiquait un métier habituellement réservé aux hommes, celui de grand reporter.
Dans l’entre-deux-guerre, des femmes, des Noires, des « sang-mêlé » comme Suzanne Lacascade (1884-1966), sont de plus en plus nombreuses à s’exprimer dans les journaux et revues et à publier des livres. Ces pionnières ont ouvert, à n’en pas douter, la voie à des écrivains comme Césaire et Senghor.
Vichy et la Seconde Guerre mondiale freinèrent les mobilisations féminines mais avec un redémarrage suite à l’ordonnance d’avril 1944 qui permettait aux femmes de voter et d’être éligibles. Il faudra cependant attendre l’ordonnance de 1944, les sénateurs repoussant systématiquement le projet, pour reconnaître le droit de vote aux femmes.

1949

La parution, en 1949, du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir (1908-1986), va faire scandale tant chez les catholiques que chez les communistes et rendra possible une radicalisation du féminisme. Puis, lors de la guerre d’Algérie, en 1960, un éclairage sur l’engagement des femmes algériennes s’affirmera, notamment à l’occasion du procès de Djamila Boupacha (défendue par Gisèle Halimi). En soutien, Beauvoir écrira une tribune dans Le Monde qui sera saisi.
Mais, dès 1956, entre autres à l’initiative de la gynécologue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé (1916-1994), avait été créée Maternité heureuse (qui deviendra le Planning familial) qui défendait les moyens contraceptifs modernes et la pratique de l’avortement ; cette association, sous des dehors « respectables », élargira son audience à une opinion publique plus large, mais avec pour adversaire la hiérarchie catholique mais aussi des membres du Parti communiste comme Jeannette Vermeersch qui voyait là un « droit d’accéder aux vices de la bourgeoisie ».
Est publiée, en 1964, chez Denoël, animée par Colette Audry (1906-1990), une collection consacrée au femmes. Avec la multiplication des périodiques féminins, Évelyne Sullerot (1924-2017) peut parler d’une « deuxième presse » pour le « deuxième sexe » ; se multiplient également les organisations féminines et féministes.
1967 voit la pilule et les moyens contraceptifs autorisés avec quelques restrictions importantes, entre autres l’interdiction de la publicité.
La « double journée » des femmes est à l’ordre du jour ; il est demandé aux hommes de participer au travail ménager.
Les autrices du livre notent que si 1968 a été un mouvement de contestation de l’autorité de grande importance, avec environ sept millions de grévistes, pour autant, les femmes « n’occupent jamais les places de leader ».
Pour Antoinette Fouque (1936-2014), le MLF (Mouvement de libération des femmes) est né en octobre 1968 ; d’autres femmes donnent 1970, date à laquelle paraît un numéro de Partisans : « Libération des femmes, année zéro », puis L’Idiot international avec « Combat pour la libération de la femme », puis Le Torchon brûle. La non-mixité est exigée comme un principe.
Puis une nouvelle revendication émerge : la parité en politique qui va provoquer une forte mobilisation féministe, mais le « non aux quotas » est également exprimé. Des femmes signent un Manifeste des dix pour la parité qui est publié dans L’Express du 6 juin 1966. Mais c’est dans l’université que seront bouleversées les problématiques du féminisme.
C’est en 1970 que des femmes se rendent sous l’Arc de triomphe pour déposer une gerbe à la femme du soldat inconnu. En 1971 est publié le Manifeste des 343 salopes revendiquant avoir avorté. Mais c’est pendant le procès de Bobigny que l’avocate Gisèle Halimi (1927-2020) s’impliquera personnellement devant le tribunal pour défendre une jeune femme.
Puis, en 1973, naîtra le MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception). Une loi est finalement votée en 1975 aux conditions très restrictives. Simone Veil (1927-2017), ministre de la Santé, a déployé une stratégie multiforme pour rallier le grand nombre.
La loi Veil est estimée par les autrices « comme une ligne de crête », mais cet état des choses provisoire va bientôt rebondir.
La maison des Éditions des femmes est créée en 1972. En 1977, Notre corps, nous-mêmes, une traduction venue de Boston paraît, ouvrage qui répond au besoin de connaissance que les femmes ont d’elles-mêmes pour s’opposer au pouvoir médical essentiellement masculin , sur le corps des femmes. Le livre présentera de nombreuses et différentes adaptations.
Puis, ce qui va retenir l’attention des militantes, dans un nouveau sursaut, c’est le viol et les violences faites aux femmes avec la formule : « Quand une femme ne dit pas oui, ce n’est pas oui, c’est non » que l’on retrouve dans le Manifeste contre le viol, intégralement publié dans ce livre.
Les discussions sur les sexualités différentes vont alors foisonner jusqu’à faire naître un « féminisme intersectionnel croisant genre, race et classe » ; dans les années 1990, le centre non-violent des Circauds va faire s’entrecroiser féminisme, écologie et non-violence.
Déjà, dès 1974, à la base, des groupes de femmes s’étaient multipliés ; l’idée était d’organiser le féminisme au plus près des ouvrières. À la télévision, Arlette Laguiller annonce : « Eh bien, oui, je suis une femme et j’ose me présenter à la présidence de cette République d’hommes. »
Le militantisme de certaines syndicalistes oblige alors les centrales syndicales, et les partis, à prendre en compte « travail salarié » et « travail domestique ». Cela ne se fait pas sans humour : « Mignonnes, allons voir sous la rose », « Oui papa, oui patron, oui chéri, y en a marre ». Lip au féminin, en 1974, est diffusé à 9 000 exemplaires sans compter les traductions. La vidéo, nouvel outil, permet de créer des archives vivantes pour l’histoire.
Le 6 octobre 1979, entre Denfert-Rochereau et le Champ-de-Mars, verra, en une manifestation non-mixte, plusieurs dizaines de milliers de femmes crier : « L’avortement, c’est notre droit ! »

1981

L’arrivée au pouvoir de Mitterrand en 1981 permet, en quelque sorte, une « institutionnalisation du féminisme » : un ministère des Droits de la femme est créé avec Yvette Roudy, née en 1929. Est mise en avant l’idée qu’il peut y avoir une égalité formelle (au niveau du droit) et une égalité réelle. C’est alors que le Planning familial devient un « partenaire de l’État » et bénéficie de subventions ; cela ne durera pas.
Un Collectif féministe contre le viol est créé en 1985 avec appui du ministère, mais les militantes restent en éveil pour dénoncer les inégalités, le manque d’efficacité des lois, etc. Une enquête sur les violences faites aux femmes chiffre que, tous les deux jours, une femme est tuée par son compagnon.
Les années 1990 s’ouvrent avec une mobilisation autour du PACS tandis que se développe le mouvement LGTG+ (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles).
Le terme d’« intersectionnalité » avait fait son apparition pour englober toutes les formes d’oppression qui peuvent s’entrecroiser, et c’est l’États-unienne Judith Butler, née en 1956, qui développe un « féminisme de la subversion » avec la « queer théorie ».
Zahra Ali, née en 1986, consacre un master à l’émergence d’une conscience musulmane féminine alors que le port du voile, en 2004, va révéler chez les féministes une grande variété de réactions et provoquer des scissions ; un discours contre la laïcité intégrale se développe et, également, contre un universalisme républicain, tandis que la droite et l’extrême droite tentent d’utiliser le discours féministe pour stigmatiser les populations musulmanes.
À propos de la prostitution, c’est la controverse entre celles qui la dénoncent et celles qui affirment que « c’est un métier comme un autre ».
Virginie Despentes, née en 1969, femme de ménage, prostituée occasionnelle et volontaire, écrivaine, assume un parcours qui devient pour elle une arme.
En 2003, un nouveau groupe, centré sur la situation des femmes des quartiers populaires, émerge ; c’est Ni putes ni soumises.
Plus enthousiasmantes sont la parade et la fanfare afroféministe de Sandrine Sainte Rose qui réunit des identités plurielles de femmes noires qui s’expriment haut et fort, dansant et chantant dans l’espace public.
Puis, vers 2010, on va parler d’une troisième vague féministe qui va devoir réagir devant une montée réactionnaire et religieuse : les Chiennes de garde s’engagent à « montrer les crocs » contre toute injure sexiste faite à une femme politique.
En 2017, en utilisant les réseaux sociaux, avec #MeToo, un féminisme du hashtag va dénoncer harcèlements, viols et violences sexistes.
Le 23 novembre 2019, une marche rassemblera de 30 000 à 80 000 personnes à Paris et dans plusieurs grandes villes : « À bas le patriarcat ! Ras le viol ! »
« Le féminisme n’a jamais tué personne. Le machisme tue tous les jours », écrivait Benoîte Groult (1920-2016).

Bibia Pavard, Florence Rochefort, Michelle Zancarini-Fournel,
Ne nous libérez pas, on s’en charge.
Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours.
La Découverte, 2020, 514 p.

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