Non-violence dans la révolution syrienne

Textes présentés par
Guillaume Gamblin
et Pierre Sommermeyer

Éditions libertaires
Collection Désobéissances libertaires
122 p, 2018, 9 euros

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« Ahmed Zaino, architecte de 27 ans, se rappelle avec beaucoup de plaisir la fois où un ami et lui ont déversé dans les rues de Damas des balles de ping-pong orange sur lesquelles était écrit Hurriyah ! (liberté) et comment les hommes en uniforme, portant des fusils, couraient après ces balles qui rebondissaient afin de les ramasser.“Si tu ne veux pas parler avec des armes, tu dois utiliser un autre langage”, ajoute-t-il.

« Quelque chose se passe en Syrie,
loin des projecteurs des médias. »

C’est le cri qui ressort des multiples témoignages que nous publions ici. Nous avons l’habitude de n’entendre que l’écho du fracas des armes qui meurtrissent la Syrie au-delà de l’imaginable.
Pourtant, « les énergies libérées par la révolution ont abouti à l’émergence de centaines de campagnes et d’organisations  civiles, ainsi qu’à l’épanouissement d’une culture longtemps réprimée, tant dans les arts que dans le débat critique », souligne Leila Al Shami dans ce livre. Mais « la plupart de ces initiatives manquent d’un soutien et d’une solidarité provenant de l’extérieur de la Syrie, dont ils ont besoin pour continuer », poursuit-elle.

Recueil de textes publiés initialement en arabe ou en anglais sur Internet, traduits pour la première fois en français, ce livre veut mettre en lumière ce versant si peu éclairé de la révolution et de la résistance syriennes, cette action civile et sans armes aux mille visages qui ne cesse de se réinventer depuis 2011.

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