Être anarchiste oblige !

Réfractions, n° 23, 2009.

Il est quasiment assuré que ceux qui ont lu l’Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction de Jean-Marie Guyau (1) trouveront mon titre paradoxal : une forme d’oxymore. Mais peut-être pas ; de fait, un anarchiste ne s’autorise pas à faire n’importe quoi ; tout n’est pas permis quand on se veut porteur de ces idées-là ! Si personne n’est obligé d’être anarchiste, pour le moins être anarchiste devrait obliger… Il y a alors des actes, des actions que l’on s’interdit de commettre. C’est ce que je pense. Chacun, à sa mesure, trouve ainsi plus ou moins bien sa voie entre les embûches de la vie.

− Mais où se niche donc la source de cette « obligation » ?
− Dans la volonté de cohérence.
− Vous dites ?
− Oui, dans l’ajustage le plus harmonieux possible entre la pensée et les actes d’un individu donné. Être anarchiste et cohérent peut ne pas être facile : il s’agit de tenir les rênes, pas d’aller à bride abattue ; ça oblige.
Mais, de temps en temps, il faut aussi savoir lâcher un peu la bride. De la souplesse dans la course ne nuit pas.
Cependant, en 1927, dans son introduction à l’Éthique (2) de Kropotkine, Marie Goldsmith écrit :
« Mais quel est l’élément qui, chez l’homme, est, à ses yeux [ceux de Kropotkine] la base et la source principale de la morale ? C’est son instinct social naturel avec tous ses dérivés supérieurs qui forment le contenu de toute morale : sympathie pour ses semblables, solidarité, entr’aide, sentiment de justice, générosité, abnégation. » Tout en précisant un peu plus haut, « en répudiant aussi bien les principes religieux que les entités métaphysiques, il est amené par là même à dénier à la morale toute origine supra-humaine » .
Cette détermination sociale, cette caractéristique innée, cette « obligation », qui serait donc tout « intérieure » et irrationnelle, Kropotkine en cherchera la vérification autour de lui dans ses pérégrinations et dans ses lectures ; et développera sa pensée dans un livre argumenté, scientifique même : l’Entraide (3).
Plus tard, dans l’Éthique, après avoir dit son admiration pour l’œuvre de Jean-Marie Guyau, Kropotkine mettra l’accent, dans un propos peut-être un peu vague et humaniste, sur « l’idée de la vie » comme base de l’éthique de ce même Guyau ; et sur la dépense physique − et mentale −, le trop-plein, comme une des manifestations de la vie :
« Vie, c’est fécondité, et réciproquement la fécondité, c’est la vie à pleins bords, c’est la véritable existence. Il y a une certaine générosité inséparable de l’existence, et sans laquelle on meurt, on se dessèche intérieurement. Il faut fleurir ; la moralité, le désintéressement, c’est la fleur de la vie humaine. »(Esquisse, p. 181-182.)
Déclaration pourtant insuffisante, insatisfaisante, pour le savant qu’est Kropotkine qui a besoin de l’approbation de la science. Et c’est tout au long de l’Entraide qu’il posera les pierres de base d’une morale, pierres qui émailleront son discours de chercheur de faits incontournables ; travail qui débouchera sur une éthique libertaire, sur une morale anarchiste ;  aussi pouvons-nous penser qu’il a écrit ce livre pour conforter son propre élan naturel et son comportement personnel généreux ; et l’enseignement de la nature et celui de l’Histoire ont-ils appuyé ses convictions. Plus tard, pour le lectorat militant, il écrira la brochure intitulée la Morale anarchiste (4), publiée à maintes et maintes reprises.
Les exemples donnés par Kropotkine dans l’Entraide sont-ils trop anecdotiques pour nos scientifiques modernes, et maintenant inacceptables tant pour les spécialistes de la vie des animaux que pour l’historien ?
Nous laisserons d’autres en juger et à de plus compétents le soin de dire en quoi l’entraide se révèle une loi de la nature et un facteur de l’évolution ; nous laisserons d’autres encore affiner une critique ou remettre en question une œuvre que nous avons considérée jusqu’ici comme pertinente et juste ; du moins, nous dirons qu’elle nous a portés et que nous l’avons faite nôtre ; et que c’est sur cette base que nous avons construit notre morale.
De toute façon, la connaissance du monde est impuissante, nous semble-t-il, à fonder une morale ; la science ne peut qu’« éclairer » un chemin choisi : car les faits observés ne sont pas toujours correctement interprétables et trop souvent contradictoires les uns par rapport aux autres pour servir nos convictions.
Au pire, si tout cela se révélait par trop controversé, nous choisirions pour autant et de façon délibérée notre chemin : nous ne craignons pas, en effet, de marquer notre refus, de nous dresser contre une « réalité » extérieure à nous : nous, sujets pensants, sommes aussi le réel. Notre liberté suffira alors à déterminer notre marche ; nous déciderons du cap sans trop nous charger de bagages.
Et, pour avancer vers l’horizon qui nous attire − en nous référant quand même aux données « scientifiques » −, nous retournerons à ce qu’écrit Kropotkine quand il déclare d’emblée, dès l’introduction à l’Entraide, que cette dernière est à prendre en compte dans l’argumentation « en faveur de l’origine préhumaine des instincts moraux » (p. 15-16).
Pour Kropotkine, le sentiment moral ne peut pas s’expliquer si l’on pense que c’est un privilège de la nature humaine et si l’on ne descend pas jusqu’aux animaux, aux plantes et aux rochers pour le comprendre.
Un chercheur contemporain, Claude-Marcel Hladik, du Muséum national d’histoire naturelle, confirme d’ailleurs cette assertion :
« L’éthique, incluant les notions du “bien” et du “mal”, semblerait également provenir du plus profond des structures sociales des groupes d’anthropoïdes (5). »
Si Kropotkine s’appuie sur son observation de la nature pour justifier son propre comportement moral et social, il dit bien également que l’égoïsme exerce ses ravages mais que la générosité tient tout autant de place. Lequel des deux plateaux de la balance l’emporte-t-il sur l’autre ? Entre ces deux « déterminations » sociales, la liberté individuelle aura encore à montrer son nez.
Dans l’Entraide, l’auteur s’inscrivait en quelque sorte en faux, pour le moins, par rapport aux écrits de Charles Darwin.
En décrivant l’évolution, en tentant de dire ce qu’il en est de la nature vivante − ce que l’on a appelé aussi le transformisme −, de l’évolution des espèces végétales, animales et aussi de l’être humain, Darwin, mais surtout ses disciples, mettait l’accent sur la loi de la jungle, sur la lutte pour la vie des uns contre les autres, sur la guerre permanente de tous contre tous, où seuls les plus forts et les plus rusés survivent, avec la compétition comme règle et l’élimination des moins aptes.
Cette vision du monde convenait d’ailleurs très bien à la bourgeoisie de l’époque − et encore plus à l’ultralibéralisme de maintenant − qui voulait trouver là une justification théorique à l’individualisme exacerbé, à la compétition capitaliste, à la concurrence sauvage et à la domination.
Le travail de Kropotkine ne surgit pas ainsi de nulle part. S’il fut un scientifique, un géographe, un observateur des espèces animales et des manières d’être des humains, il fut surtout un militant de l’anarchisme, un des plus importants de son époque (1842-1921).
Ce qui explique sans doute le silence dans lequel est maintenue son œuvre, rarement citée dans les bibliographies scientifiques. D’autant que, plus on avance dans la lecture de l’Entraide, plus on quitte le terrain des plantes, des animaux, pour traiter des villes et des hommes, plus le discours de Kropotkine se fait « politique », et la notion d’entraide devient un plaidoyer pour la « justice sociale ». De quoi refroidir la déjà neutralité des scientifiques qui répugnent à s’avancer sur ce terrain.
Opposée à cette représentation où l’homme ne serait qu’un loup pour l’homme, la démarche de Kropotkine ouvre un autre horizon où la morale est première ; et cette préoccupation court tout au long du livre ; ainsi, il y aurait « un instinct qui s’est peu à peu développé parmi les animaux et les hommes au cours d’une évolution extrêmement lente, et qui a appris aux animaux comme aux hommes la force qu’ils pouvaient trouver dans la pratique de l’entraide et du soutien mutuel, ainsi que les plaisirs que pouvait leur donner la vie sociale » (p. 17).
« C’est sur la conscience de la solidarité humaine − ne fût-elle même qu’à l’état d’instinct −, sur le sentiment inconscient de la force que donne à chacun la pratique de l’entraide, sur le sentiment de l’étroite dépendance du bonheur de chacun et du bonheur de tous, et sur un vague sens de justice et d’équité, qui amènent l’individu à considérer les droits de chaque autre individu comme égaux aux siens. Sur cette large base se développent les sentiments moraux supérieurs. » (P. 17.)
Mais, rajoute plus loin Kropotkine : « La nature est la variété même, offrant toutes les nuances possibles de caractères, du plus bas au plus élevé ; c’est pourquoi elle ne peut pas être dépeinte par des assertions trop générales. Encore moins peut-elle être jugée du point de vue du moraliste, parce que les vues du moraliste sont elles-mêmes un résultat, en grande partie inconscient, de l’observation de la nature. » (P. 54.)
« La vie en société serait complètement impossible sans un développement correspondant des sentiments sociaux, et particulièrement d’un certain sens de justice collective tendant à devenir une habitude. » (P. 74.)
L’Entraide est donc le fruit de son expérience de scientifique, voyageur en Sibérie orientale et en Mandchourie septentrionale où il étudia sur le terrain les comportements de lutte des animaux pour leur existence face aux rigueurs terribles du climat. Sans nier la lutte entre les individus, il décrit une nature où la coopération, l’entraide, entre animaux de la même espèce, est un facteur primordial de l’évolution, sinon le facteur essentiel de la survie.
Kropotkine nuancera donc fortement la thèse de Darwin et s’efforcera même de la contredire en apportant une multitude d’exemples de mutual aid. C’est Elisée Reclus qui traduira avec bonheur ce mot par « entraide » en français.
Quand je dis que Kropotkine s’oppose à Darwin, c’est aller vite en besogne : Kropotkine s’oppose à une interprétation trop restrictive d’un Darwin qui signale pourtant « comment, dans d’innombrables sociétés animales, la lutte pour l’existence entre individus isolés disparaît, comment la lutte est remplacée par la coopération, et comment cette substitution aboutit au développement de facultés intellectuelles et morales qui assurent à l’espèce les meilleures conditions de survie » (p. 24).
Si Kropotkine insiste sur la sociabilité des animaux et des hommes, il ne nie pas pour autant les valeurs d’un individualisme inventeur, lui aussi facteur d’évolution, et qui a pour fonction « de briser les liens, toujours exposés à devenir trop immuables, que la tribu, la commune villageoise, la cité et l’État imposent à l’individu. En d’autres termes, il y a affirmation du “moi” de l’individu, envisagée comme un élément de progrès » (p. 285).
Tout le monde connaît l’histoire de cette guenon qui se mit à nettoyer dans l’eau d’une mare les racines cueillies avant de les manger. Son geste fut imité : une culture était née.
Entraide et coopération d’un côté, caractères antisociaux et égoïstes de l’autre, tant chez l’homme que chez les animaux, ainsi, nous serions doublement « déterminés » : vers l’altruisme et vers l’égoïsme, ce dernier risquant d’être finalement mortifère, le premier ouvrant un avenir. Mais cette alternative est sans doute une source de liberté.
Le livre de Kropotkine se divise en plusieurs chapitres : l’entraide chez les animaux, l’entraide parmi les « sauvages », l’entraide chez les « barbares », l’entraide dans les cités du Moyen Âge, l’entraide parmi nous. Je ne donnerai pas d’exemples car le livre de Kropotkine est daté − mais chacun pourra s’y reporter −, et on notera par ailleurs que l’auteur reste prisonnier de son époque quand il emploie des mots comme « sauvages » et « barbares ».
À la fin de la préface de la toute dernière réédition de l’Entraide, Pablo Servigne écrit : « Le grand chantier d’une réactualisation de l’Entraide, actuellement en cours d’écriture, reprend ces découvertes, enrichi des polémiques que le sujet a suscitées depuis plus d’un siècle. »
Si les exemples de Kropotkine sont datés − répétons-le −, on peut en trouver de plus frais, repris de l’observation de Claude-Marcel Hladik dans « La vie d’un groupe de chimpanzés dans la forêt du Gabon » (Science et Nature).
L’auteur décrit un jeune chimpanzé découvrant un nid de fourmis et s’apprêtant à s’en régaler quand une femelle plus forte que lui s’en empare. Une autre femelle − qui pourtant n’avait pas lu Kropotkine −, connue pour ses interventions pacifiques, s’interpose et permet au jeune de terminer son festin. Normalement, la réconciliation doit se faire, la femelle interceptrice tendant la main à l’autre femelle qui doit l’accepter en signe de paix. À la surprise générale des autres chimpanzés, la femelle agressive frappe la main au lieu de la toucher. Et, en moins d’une seconde, c’est la ruée de tout le groupe des animaux qui met en fuite celle qui n’a pas respecté une convention habituelle, convention respectée sans rien connaître du droit écrit des chimpanzés, avec seulement la pratique répétée des usages animaux.
« Ainsi, au cours des dernières décennies, notre vision des structures sociales des primates s’est totalement transformée. Les études des relations entre individus portent désormais sur les liens d’attachement qui constituent la trame du tissu social, beaucoup plus évidente que la hiérarchie de dominance. » (Hladik, p. 108.)
Puisque la science ne donne pas de réponses définitives à nos impatientes questions, puisqu’elle ne progresse que lentement d’approximation en approximation, nous nous accommoderons de ce manque ; pour autant, des choix seront faits entre les deux tendances conflictuelles qui vivent dans chaque être ; et certains humains – nous les anarchistes, par exemple – ont peut-être plus intégré que d’autres les bienfaits de l’entraide pour la sauvegarde de l’espèce. Mais il serait présomptueux de nous croire les seuls à combattre ; et on se demandera si ces combattants seront l’embryon d’une future mutation qui triomphera de l’autre camp. Rien n’est moins sûr.
Promouvoir l’entraide chez les humains, la coopération et la générosité, c’est prendre parti en appuyant sur un des plateaux de la balance plutôt que sur l’autre, c’est lutter contre les partisans de la compétition de tous contre tous. C’est faire acte de volonté indépendamment de toutes considérations autres. Et nous savons que lutter se paie par des « sanctions », par une répression des dominants qui freinent un mouvement de justice libérateur.
Quand il est par trop désespérant de se raccrocher à la science, il n’y a d’autre choix que de se fier à notre mémoire sociale profonde venue du fond des âges, cette vieille mémoire qui tient en lice l’autre mémoire de l’égoïsme naturel et qui la canalise, l’occulte, la refuse. C’est ce choix de générosité que nous faisons, sans plus de réflexion, instinctivement : dans l’Esquisse, Jean-Marie Guyau donne ainsi nombre d’exemples d’attitudes altruiste spontanées.
Aussi, la querelle que tenta Malatesta (6), critiquant un Kropotkine qu’il admirait et aimait, nous paraît injustifiée ; nous la mentionnerons pour l’utilité du débat :
« Suivant son système [celui de Kropotkine], la volonté (puissance créatrice dont nous ne pouvons pas comprendre la nature et l’origine, comme d’ailleurs nous ne comprenons pas la nature et l’origine de la matière et de tous les autres “principes premiers”), la volonté donc, qui contribue peu ou prou à déterminer la conduite des individus et des sociétés, n’existait pas et n’était qu’une illusion. Tout ce qui fut, qui est et qui sera, des cours des planètes, de la naissance d’une civilisation à sa décadence, du parfum d’une rose au sourire d’une mère, d’un tremblement de terre à la pensée de Newton, de la cruauté d’un tyran à la bonté d’un saint, tout devait, doit et devra se produire par un enchaînement fatal de causes et d’effets de nature mécanique, qui ne laissent aucune possibilité de variation. L’illusion de la volonté ne saurait être elle-même qu’un fait mécanique.
«  Naturellement, si la volonté n’a aucune puissance et si tout est nécessaire et que rien ne peut être autrement, les idées de liberté et de justice n’ont plus aucune signification, ne correspondent à rien de réel. […]
«  Kropotkine donc, qui se montrait très sévère envers le fatalisme marxiste, tombait ensuite dans un fatalisme mécanique qui paraît bien plus paralysant.
«  Mais la philosophie ne pouvait pas tuer la puissante volonté qui animait Kropotkine. Il était trop convaincu de la vérité de son système pour y renoncer ou simplement supporter tranquillement qu’on puisse le mettre en doute, mais il était trop désireux de liberté et de justice pour se laisser arrêter par les difficultés d’une contradiction logique et pour renoncer à la lutte. Il s’en sortait en introduisant l’anarchie dans son système et en en faisant une vérité scientifique. […] »
Ainsi se déclinera un pluralisme d’attitudes, de justifications, de manières d’être. Importe-t-il d’aller chercher en soi-même le meilleur et de dire avec Guyau : « Il faut fleurir ! » ; ou d’être convaincu que « le salut est en nous » et de faire acte de confiance, de foi même, avec un mystique comme Tolstoï ?
Ou, et on s’étonnera peut-être que je le cite, écouter la parole d’un Pierre Archinoff. C’était après la défaite du mouvement makhnoviste, il s’agissait de comprendre, de chercher les responsabilités de la catastrophe − certes, les bolcheviques étaient les méchants, mais bien avant eux s’était exprimée la « science socialiste », le « socialisme scientifique » : une science erronée ? Aussi, dans sa désespérance, Archinoff apostrophait les révolutionnaires de l’avenir :
« Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité et créez-la [nous aurions dit : « extirpez-la ! »] : vous ne la trouverez nulle autre part (7). »

André Bernard

  1. Jean-Marie Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, Les Belles Lettres, Encre marine, 2008. Texte de 1885-1890.
  2. Pierre Kropotkine, l’Ethique, introduction de Marie Goldsmith, Stock, 1927.
  3. Pierre Kropotkine, l’Entraide, un facteur de l’évolution, préface de Pablo Servigne, traduit de l’anglais par L. Bréal, éditions Aden, Bruxelles, janvier 2009. Écrit en 1902, première traduction française en 1906.
  4. Pierre Kropotkine, la Morale anarchiste, Fédération anarchiste, 1969, 32 p.
  5. Claude-Marcel, Annette, Jean et Marie Hladik, l’Odyssée du vivant, Ellipses, 2002, p. 114. Et de Claude-Marcel Hladik : « La vie d’un groupe de chimpanzés dans la forêt du Gabon », Science et Nature, 121 : 5-14, 1974.
  6. Errico Malatesta, « Sur Pierre Kropotkine. Souvenirs et critiques d’un de ses vieux amis », Studi Sociali du 15 avril 1931, in E. Malatesta, Scritti, vol. III, p. 368-379. Trouvé sur la Toile.
  7. Piotr Archinoff, le Mouvement makhnoviste, Bélibaste, 1969, p. 388.

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