Massimo Borghese 2

Argo n’était pas un chien, 2005

               … cet homme qui dessine, Massimo Borghese, est aux prises avec son énigme, avec la vie qui crame, note par note jusqu’aux cendres, aux prises avec ses passions et avec les puissances de dissolution, aux prises avec la beauté du monde et avec son absurdité, avec le Bien et le Mal, aux prises avec l’absolu, avec la minute qui passe, avec la nuit qui vient…, il sait que son œuvre est inachevable et ténébreuse mais il la conduit souverainement, il tient et il se tient. Que l’on nomme son chemin « surréalisme », « morale merveilleuse », « réel absolu » ou « poésie », il sait que d’autres ont cherché et que d’autres viendront, il sait que le regard poétique est en son principe une émancipation permanente, il sait que c’est le rêveur qui poétise le monde parce qu’il en est l’intercesseur, cet homme est un frère-voyant, son œuvre un sceptre d’encre et de lumière.

Nouvelle aube, nouvelle onde, j’entends le rappel du merle.

Jean-Pierre Paraggio,
Toulouse, 2018.

 

 

Vernissage, le samedi 12 mai 2018

à partir de 18 h 30 à la galerie L’Usine,

102, bd de La Villette à Paris 19e.

 

Le Vol nuptial du Phénix, 2017.

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